Esprit critique, Santé

Risques des vaccins : entre exagération et fantasme

Récemment, une enquête internationale à montré que la France est peut-être le pays où la méfiance envers la vaccination est la plus importante. De nombreux arguments sont avancés par les uns et les autres pour justifier cette méfiance. Parmi les acteurs du débat public actuel sur la vaccination, force est de constater que le Professeur Henri Joyeux, chirurgien cancérologue, fait figure de véritable chef de file. Et pour cause, la pétition qu’il a mise en ligne a été signée plus d’un million de fois. Si elle ne fait que demander la disponibilité d’un vaccin DT-Polio sans aluminium, son contenu dépasse la seule question de l’aluminium et suscite une certaine méfiance envers les vaccins en général. Devant l’ampleur de sa diffusion et du fait qu’elle propose un réquisitoire contre les vaccins sur la base d’arguments d’apparence scientifiques, il paraît intéressant de soumettre les affirmations de cette pétition à l’examen critique. C’est le but de cet article.

Voici les arguments principaux que l’on peut trouver dans la pétition, et que nous allons successivement aborder afin d’évaluer leur validité en rapport avec ce que l’on peut trouver dans la littérature scientifique et médicale :

  1. Les vaccins causent une « tempête immunitaire » chez les jeunes enfants
  2. L’aluminium présent dans les vaccins pose un risque pour la santé
  3. Le formaldéhyde présent dans les vaccins pose un risque pour la santé
  4. Le vaccin contre l’hépatite B est associé à la survenue de sclérose en plaques

Il est à noter qu’on s’intéressera ici uniquement à l’aspect scientifique de la question et non aux aspects politique, économique ou éthique. En particulier, cet article ne se prononce pas sur la pertinence de rendre un ou des vaccins obligatoires, ou sur la controverse liée à la pénurie de vaccins DTP. Par ailleurs, on peut tout à fait entendre les diverses critiques faites à l’égard de l’industrie pharmaceutique, mais cette méfiance seule ne peut suffire à prendre des décisions en matière de santé.

Jetons donc un œil aux affirmations de cette fameuse pétition.

La « tempête immunitaire »

Les vaccins multiples qui sont les seuls disponibles sont beaucoup trop risqués.

Pratiqués sur des petits de quelques semaines seulement, ils fonctionnent en déclenchant une tempête du système immunitaire dont il est tout à fait normal de redouter les conséquences, aussi bien sur le long terme avec les maladies auto-immunes que sur le court terme avec un choc anaphylactique.

Commençons par remarquer que le Pr Joyeux n’apporte aucune référence pour soutenir son propos sur ce premier argument, il nous faut donc le croire sur parole. En réalité, les données de la littérature scientifique sont clairement rassurantes sur le fait d’effectuer plusieurs vaccins en même temps. En effet le système immunitaire est tout à fait capable de réagir face à plusieurs substances étrangères différentes (antigènes) simultanément, puisqu’il rencontre des milliers d’antigènes à longueur de journée (virus, bactéries, poussières, protéines alimentaires…). À titre de comparaison, l’ensemble des vaccins figurant dans le calendrier de vaccination ne représente que 138 antigènes, à comparer aux millions d’antigènes auxquels nous sommes confrontés jusque l’âge adulte. On est loin de la « tempête immunitaire » évoquée. Au passage, une infection virale banale telle qu’un rhume est susceptible d’exposer le corps à davantage d’antigènes que les vaccins.

Le second point abordé dans cet argument évoque la possibilité de lien avec les maladies auto-immunes. À l’heure actuelle, il n’y a aucun lien de causalité qui ait pu être mis en évidence entre vaccination et maladies auto-immunes. Leur origine est encore mal connue, on pense qu’elle est largement multifactorielle, impliquant des facteurs génétiques, endogènes et environnementaux.

Comme tout traitement, une vaccination peut entraîner une réaction allergique, dont la plus extrême est le choc anaphylactique. Cet événement grave se produit entre une à dix fois sur un million de doses administrées (i.e. entre 0.0001% et 0.001% des cas), et se soigne avec un traitement adapté, en particulier dans la mesure où l’on se situe déjà en présence d’un médecin. Cet effet indésirable réel mais rare est à mettre en balance avec le bénéfice considérable de la diminution de la morbidité et de la mortalité des maladies visées par la vaccination. Pour mémoire, une simple piqûre d’insecte est une cause bien plus commune de choc anaphylactique chez l’enfant.

L’aluminium

Dans la pétition, l’aluminium est mis en cause à plus d’un titre.

[…] les travaux du Pr Gherardi (Inserm) et du Pr Authier (Mondor) ainsi que ceux d’autres chercheurs étrangers ont montré que ces vaccins contenant de l’aluminium restent dans les muscles sur le long terme où ils peuvent provoquer une très grave maladie, la myofasciite à macrophages.

Rappelons tout d’abord que les sels d’aluminium dans les vaccins ne sont pas là pour rien. Ils jouent le rôle d’adjuvants, visant à augmenter l’efficacité de la réponse vaccinale.

Il convient ensuite de préciser que l’équipe menée par le Pr Gherardi est la seule au monde à publier régulièrement sur la myofasciite à macrophage (MFM) depuis 20 ans, alors que l’aluminium est utilisé comme adjuvant vaccinal depuis plus de 80 ans dans le monde entier. Ceci dit, le Haut Conseil de la Santé Publique a tout de même analysé en détails les travaux de Gherardi et Authier et souligne plusieurs faiblesses ou incohérences qui conduisent à remettre en question leurs conclusions. Il apparaît en effet que, bien qu’il y ait un lien reconnu entre la lésion musculaire localisée que constitue la MFM et l’aluminium vaccinal, il n’est en revanche absolument pas possible de conclure que la MFM soit associée à un ensemble de symptômes systémiques (fatigue chronique, douleurs musculaires, douleurs articulaires et autres symptômes peu spécifiques). La MFM n’est d’ailleurs pas reconnue comme maladie, et Gherardi et Authier eux-mêmes peinent à établir des critères cohérents permettant de définir le caractère pathologique des lésions documentées. La MFM est donc davantage assimilable à un « tatouage vaccinal » bénin, et sa présence ne prédit aucun tableau clinique particulier.

L’aluminium pénètre dans le cerveau et peut provoquer de graves maladies nerveuses, comme l’Alzheimer et la maladie de Parkinson.

Ces affirmations gratuites frappent par leur caractère complètement infondé et spéculatif.

Chez les individus sans problèmes rénaux, l’aluminium ne se fixe pas dans le cerveau – qui semble être l’organe qui en absorbe le moins – même lors de la prise de traitements anti-acides qui exposent à bien plus d’aluminium qu’un vaccin. Quand bien même ce serait le cas, à l’heure actuelle et malgré de nombreuses études publiées sur les 40 dernières années, il n’y a pas de preuve convaincante que l’aluminium augmente le risque de développer la maladie d’Alzheimer (il reste néanmoins des incertitudes sur le fait qu’il puisse jouer dans sa sévérité). Au rang des facteurs environnementaux de la survenue de la maladie de Parkinson, le rôle des pesticides organochlorés est bien documenté, mais l’aluminium ne semble pas incriminé. Du reste, la dose d’aluminium présente dans les vaccins est très faible : elle est de 0.65 mg dans une dose du vaccin hexavalent Infanrix par exemple, soit environ la quantité présente dans deux tasses de thé vert.

Le formaldéhyde

Le formaldéhyde quant à lui est une substance qui a été classée comme « cancérogène certain » par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), qui dépend de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Plusieurs études ont montré que cette substance provoque des avortements spontanés, des malformations congénitales, une chute du poids à la naissance, l’infertilité.

Le formaldéhyde sert dans le processus de fabrication du vaccin, pour inactiver les virus – ce n’est donc pas un adjuvant comme indiqué dans la pétition du Pr Joyeux – avant d’être pratiquement supprimé. Il en reste cependant une quantité résiduelle, inférieure à 100 µg par dose en général.

Cette molécule est effectivement toxique et classée cancérogène pour l’homme par le CIRC, et un ensemble d’effets négatifs ont été documentés dans la littérature scientifique, quel que soit le mode d’administration (voie orale, inhalation, injection…). Il convient cependant de rappeler qu’elle est naturellement présente dans le corps humain, c’est même un produit normal du métabolisme. Le corps humain est très familier avec cette molécule, qu’il métabolise quotidiennement à hauteur de 50 000  mg. On la retrouve dans beaucoup d’aliments communs, comme les fruits ou les champignons. Néanmoins, les effets cancérogènes qui lui sont associés concernent essentiellement l’exposition des voies aériennes (une source importante d’exposition au formaldéhyde est d’ailleurs la fumée de cigarette). Dans tous les cas, la voie d’administration et les doses en jeu sont bien différentes de celles des vaccins. Car rappelons qu’en toxicologie, c’est la dose qui fait le poisonUn de nos précédents articles avait spécifiquement traité de ce point, en comparant la quantité de formaldéhyde présente dans les vaccins à celle présente dans une poire.

formaldehyde_poire_v2

On estime qu’un nourrisson en âge d’être vacciné possède un peu plus d’1 mg (1000 µg) de formaldéhyde dans le corps. La quantité contenue dans une dose d’Infanrix est inférieure à 100 µg, c’est-à-dire une fraction de ce qui est naturellement présent dans le sang d’un nourrisson.

La sclérose en plaques

Enfin, il est absurde et dangereux de vouloir vacciner des nourrissons de 2 mois contre l’hépatite B sauf si les parents (ils le savent) sont porteurs du virus.

L’hépatite B est une maladie sexuellement transmissible qui ne concerne pas les bébés. En outre, le vaccin contre l’hépatite B est fortement soupçonné de provoquer la sclérose en plaques (SEP).

À partir de deux sources de données, celles du système national d’Assurance-maladie (CNAM) et du système de pharmacovigilance de l’ANSM (Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé), le Dr Dominique Le Houézec a identifié une augmentation de 65 % des cas de scléroses en plaques (SEP) dans les années 1995-1996, soit deux ans après la campagne de vaccination de masse contre l’hépatite B qui a eu lieu en 1994.

Commençons par corriger une erreur factuelle simple : l’hépatite B ne se transmet pas seulement par voie sexuelle, elle se transmet également par voie sanguine (notamment via du matériel souillé), et lors de la grossesse ou de l’accouchement si la mère est porteuse du virus et n’est pas sous traitement. De plus, même si le risque d’infection chez le nourrisson est faible, les conséquences peuvent être très graves car à cet âge, le risque de passage à la forme chronique de l’hépatite B est très élevé, avec l’augmentation du risque de cancer et de cirrhose que cela entraîne.

Si l’on se penche sur le problème, aucun lien de causalité entre la vaccination contre l’hépatite B et la survenue de sclérose en plaques n’a pu être établi. Les résultats des nombreuses études menées depuis celles du Dr Le Houézec sont très fiables et bien plus solides que ceux de cette publication initiale. Une des explications du résultat de l’étude citée est que lorsque la vaccination est effectuée à l’âge moyen d’apparition naturelle de la sclérose en plaques, on peut observer une association temporelle sans qu’il n’y ait de lien de causalité.

La balance bénéfice-risque

Après cette confrontation point par point, prenons un peu de recul. Pour chaque acte de soin, il est nécessaire de peser et de comparer les bénéfices attendus avec les risques encourus. Car tous les actes de soin peuvent comporter un risque. Cette évaluation doit se baser sur des données solides, dont nous disposons en grande quantité pour la majorité des vaccins. Malheureusement, la perception du public envers la vaccination est caractérisée par un problème très simple : au contraire d’un traitement permettant de guérir une maladie, les bénéfices de la vaccination nous sont transparents. Justement, le but de la vaccination est que rien ne se passe. Cela nous amène à nous concentrer uniquement sur les risques – réels ou imaginaires – sans prendre en compte les bienfaits qui demeurent invisibles pour nous.

Prenons comme exemple la rougeole : sur une année, en supposant une couverture vaccinale contre la rougeole de 95% pour une moyenne de 800 000 naissances, on peut estimer que le vaccin permet d’éviter environ 40 000 otites moyennes aiguës, 17 000 pneumonies, 500 encéphalites avec potentielles séquelles neurologiques, 5 cas de panencéphalite sclérosante subaiguë et 330 décès. Les effets indésirables du vaccin à mettre en balance seraient 40 000 à 120 000 fièvres après la première dose, 40 000 éruptions cutanées, 11 000 inflammations des ganglions,  200 à 270 convulsions fébriles, 50 thrombopénies transitoires, 0 à 1 encéphalite et 1 à 2 réactions allergiques graves.

Ainsi, on peut voir que dans le cas de la rougeole, il est raisonnable de dire que cette balance est très en faveur de la vaccination. Celle-ci est à reconsidérer pour chaque vaccin et chaque acte de soin, à la lumière des données scientifiques disponibles afin de pouvoir effectuer un choix éclairé. La vaccination a un statut particulier car les conséquences des choix individuels affectent toute la population, et il est clair que les épidémies récentes de rougeole en France et ailleurs en Europe auraient touché moins de monde et causé moins de décès avec une couverture vaccinale supérieure.

Conclusion

Les éléments que met en avant le Pr Joyeux sont souvent issus d’études isolées, préliminaires ou dont les résultats sont en contradiction avec la majorité de la littérature scientifique. C’est pour cela que des synthèses scientifiques collectives sont réalisées en s’efforçant de prendre en compte l’ensemble de cette littérature à un moment donné. Le Pr Joyeux effectue une sorte de « tri sélectif des données » (appelé en anglais cherry picking) allant dans le sens de ses propres convictions, ce qui permet d’alimenter un discours anxiogène, mais en totale contradiction avec les données scientifiques quand elles sont prises dans leur globalité. Lorsque les effets indésirables sont réels mais rares, ou que les données scientifiques ne permettent pas de trancher sur l’existence d’un risque, le discours simpliste et péremptoire du Pr Joyeux échoue à rendre compte de ces nuances. Il faut ajouter à cela que la mention explicite et inconséquente de plusieurs maladies graves comme Alzheimer ou le cancer est de nature à éveiller les craintes du lecteur non averti. En outre, cette accumulation d’arguments fragiles et facilement réfutables constitue un « mille-feuille argumentatif », susceptible d’instiller le doute dans l’esprit du public, qui est amené à penser que tout ne peut pas être faux dans ce qui a été avancé. Après lecture de cette pétition, il en ressortira donc probablement un sentiment de malaise et d’incertitude.

Finalement, invoquer cette pétition dans le débat sur la vaccination ne repose que sur un argument d’autorité, dont on aperçoit clairement les limites : le Pr Joyeux n’est ici absolument pas dans son domaine de compétences puisqu’il est chirurgien cancérologue. Cela ne poserait pas problème si ce qu’il affirmait n’allait pas à l’encontre des connaissances scientifiques actuelles. Son seul titre de professeur de médecine ne lui permet pas de remettre en cause les résultats du travail de centaines de chercheurs du monde entier, qui donnent corps au consensus scientifique actuel sur la vaccination. Celui-ci n’est bien entendu pas figé, la science étant un processus auto-correctif. Si de nouvelles données venaient remettre en cause la sûreté des vaccins, elles seraient analysées par la communauté scientifique et, sous réserve de leur validité, elles conduiraient à des modifications des pratiques. Or, comme nous venons de le voir, il ne reste pas grand chose des arguments avancés dans cette pétition après le filtre de l’analyse critique. Dans ce contexte, et à cause des conséquences potentielles de son discours sur la santé publique, le Pr Joyeux a été radié de l’Ordre des Médecins. À l’heure où la communication se trouve facilitée et où tout un chacun peut tenir un blog ou publier ce qu’il souhaite sur Internet, un titre universitaire n’est pas nécessairement gage de qualité. Il faut toujours se poser la question de la fiabilité d’un discours sur la base de son contenu, quels que soient les titres dont dispose l’auteur.

En conclusion, si on considère que les arguments de la pétition du Pr Joyeux sont le fer de lance de l’argumentaire contre les vaccins, il y a lieu de penser que sur le plan scientifique, la méfiance envers la vaccination a des fondations très fragiles.

28 Comments

  1. Jerome Toulan

    Bonjour, merci pour toutes ces informations.

    Par rapport à la balance bénéfice-risque, on peut justement parler du vaccin contre le coronavirus et le passeport vaccinal ( https://www.etiasvisa.com/fr/actualites/vaccin-covid-exigences-sanitaires-ue ). Les personnes sont nombreuses à se révolter en parlant d’atteinte à la liberté et ont refusé de se faire vacciner.

    Cependant, les risques d’effets secondaires de ces vaccins sont faibles et l’avantage d’avoir l’ensemble de la population vaccinée est de protéger le système sanitaire et de retrouver un semblant de vie normale. La couverture vaccinale est essentielle pour contrôler la pandémie.

  2. Magali

    Bonjour,
    Peux t on réellement comparer les doses ingérés par l’alimentation aux doses injectées?

  3. Anonyme

    Bonjour article intéressant.

    Bien que pas concerné, une idée me titille.

    La vaccination est un traitement de masse.

    La masse n’est pas homogène mais constituée d’individus tous (génétiquement) différents.

    Je traite des individus tous différents avec le même produit et je pense n’obtenir qu’une unique réaction de la part de ces individus?

    C’est scientifiquement impossible.

    C’est mathématiquement impossible.

    C’est assez farfelu !…

  4. Anonyme

    ta mere la chauve

  5. « La balance bénéfice-risque »

    Je vais répondre uniquement la dessus tant tous les poncifs des vaccinolatres sont repris dans cet article.

    Donc se vacciner serait necessaire car la « la balance benefice – risque » serait positive.

    Ah bon ?

    Analysons le risque d’attraper la diphtérie et la polio si on ne se vaccine pas en France !

    D’abord les statistiques officielles de l’INVS (santé publique France)

    http://invs.santepubliquefrance.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies-a-prevention-vaccinale/Couverture-vaccinale/Donnees/Diphterie-tetanos-poliomyelite-coqueluche

    Couverture vaccinale polio 42% Cela fait 30 millions de non couvert
    couverture vaccinale diphtérie 34% Cela fait 35millions de non couvert.

    Quelle est l’incidence de ces deux maladies ?

    diphtérie :

    http://invs.santepubliquefrance.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies-a-declaration-obligatoire/Diphterie/Donnees-epidemiologiques

    dernier cas autochtone 1989

    polio :

    http://invs.santepubliquefrance.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies-a-declaration-obligatoire/Poliomyelite/Donnees-epidemiologiques

    dernier cas autochtone 1989

    Donc, des dizaines de millions de non couvert par la vaccination et une incidence nulle depuis des années/décennies.

    Vous objecterez que c’est grace aux vaccins que ces maladies ont disparu et que les vaccinés protègent via l’immunité de groupe les non vaccinés.

    Et vous aurez tord pour ces deux objections.

    En effet le vaccin diphtérie est une anatoxine, qui permets de créer des anticorps contre la toxine de la bactérie diphtérique. Ce vaccin n’a aucun impact sur la bactérie ! il n’empeche pas de l’attraper ni de la diffuser !

    Il ne peut donc etre responsable de la disparition de la dite bactérie ou du fait qu’elle serait devenu inoffensive.

    Aussi, il est évident que les vaccinés ne protegent pas les non vaccinés étant donné que le vaccin n’empêche pas la diffusion de la bactérie.

    D’ailleurs la maladie a péricliter de la même manière dans les pays ou on vaccinait et ceux ou on ne vaccinait pas.

    https://twitter.com/GuyMoquette/status/940213524588040192

    Pareil pour la polio ou le vaccin polio inactivé (VPI) ne protège pas la muqueuse intestinale, il n’interromps pas la transmission des poliovirus !

    La aussi, les vaccinés ne protègent pas les non vaccinés donc. Pas d’immunité de groupe !

    Pourtant, l’incidence de ces deux maladies est nulle, bien qu’il y a des (dizaines de) millions de non couvert par la vaccination !

    Conclusion : Comment la « balance bénéfice risque » pourrait etre positive si il n’y a pas de risque d’attraper la maladie quand on est pas couvert par la vaccination ?

    Si ca interesse je discuterai du tétanos, ou il y a un (infime) risque de l’attraper si on est pas vacciné, ce qui ne légitime pas l’utilisation du DTP mais on devrait pouvoir se vacciner contre le tétanos si on trouve ce vaccin utile au regard des risques (ce que perso je ne ferai pas)

    • Comment by post author

      Emmett Brown

      Merci de votre commentaire. Prenons en effet le cas du tétanos. Le Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire du 26 juin 2012, Num 26, notait entre 2008 et 2011 un total de 36 cas, dont 11 décédés. Une maladie entraînant un tiers de mortalité tout de même. Leur conclusion :  » Tous ces cas et décès auraient pu être évités par une meilleure application du calendrier de vaccination antitétanique et, en cas de plaie, par la vaccination et l’administration d’immunoglobulines spécifiques humaines selon le protocole recommandé. »

      Concernant la diphtérie, votre propre lien répond aux points que vous soulevez :
      « Grâce à une couverture vaccinale très élevée chez l’enfant, l’angine diphtérique a disparu en France. Depuis 2002, seuls des cas importés à C. diphtheriae ont été déclarés. Les derniers cas sont dus à des souches importées de Madagascar, de Russie, du Cameroun et du Pakistan. La surveillance de la diphtérie s’est étendue aux infections dues aux C. ulcerans porteurs du gène codant la toxine diphtérique (tox+) depuis 2003. Entre 2003 et 2014, 33 infections dues à C. ulcerans ont été identifiées. A deux reprises, les chiens des patients étaient atteints du même C. ulcerans et, en 2014 un chat en contact avec un cas portait la même souche.
      La vaccination généralisée contre la diphtérie a permis une disparition des cas autochtones de C. diphtheriae dans les pays de l’Europe de l’Ouest. Pour autant, la maladie reste un problème majeur de santé publique dans certaines régions du monde (ex-URSS, sous-continent indien, Asie du Sud-Est, Afrique…), sources de cas importés pour les autres pays. »

      De même pour la poliomyélite, toujours dans vos liens :
      « En France, la déclaration de la poliomyélite est obligatoire depuis 1936. Depuis l’introduction de la vaccination contre la poliomyélite dans le calendrier vaccinal français (1958 pour le vaccin inactivé de Salk Lépine et 1962 pour le vaccin oral de Sabin) et son caractère obligatoire en juillet 1964, le nombre de cas a rapidement diminué (figure 2). Le dernier cas de poliomyélite autochtone remonte à 1989 et le dernier cas importé en 1995, tous deux concernant des adultes, et le dernier isolement de poliovirus sauvage chez un sujet n’ayant pas voyagé récemment remonte aussi à 1989.

      Une extrême vigilance est nécessaire vis-à-vis d’une possible réintroduction de poliovirus, en raison de la persistance des foyers endémiques dans le monde. C’est le principal risque à prendre en compte dans notre pays. L’identification la plus précoce possible d’un tel phénomène est aujourd’hui assurée par la surveillance renforcée des entérovirus chez l’homme et dans l’environnement, en plus de la déclaration obligatoire des cas de poliomyélite (Plan d’action de la Commission nationale de certification de l’élimination de la poliomyélite a établi un plan d’action en 1998, révisé en 2000, cf. BEH 2000;46-47). Depuis 2000, cette surveillance a permis d’identifier, outre les entérovirus circulant chez l’homme, 11 poliovirus vaccinaux (3 PV1, 5 PV2 et 3 PV3), ainsi qu’un VDPV de type 2, sans reprise de virulence, tous importés. Aucun PVS n’a été identifié.

      A la suite de la certification d’élimination de la poliomyélite de la région OMS Europe en juin 2002, un plan de confinement des poliovirus en laboratoire a été mis en place. »

      Ne sommes nous pas dans une époque mondialisée avec la possibilité de se déplacer rapidement d’un endroit à un autre de la planète, et donc de transporter à partir de zones endémiques des pathogènes éradiqués dans d’autres régions du monde ?

      • merci de votre réponse.

        sur le tétanos :

         » » Tous ces cas et décès auraient pu être évités par une meilleure application du calendrier de vaccination antitétanique et, en cas de plaie, par la vaccination et l’administration d’immunoglobulines spécifiques humaines selon le protocole recommandé. » »

        C’est une affirmation péremptoire qui repose sur la croyance que vaccin = 100% protégé, rien de scientifique la dedans et pour deux raisons :

        – des personnes seront non répondantes aux vaccins
        – un vacciné, même suivant le protocole (rappel etc) peut attraper le tétanos.

        on le voit très bien par ex ici : https://www.cdc.gov/mmwr/preview/mmwrhtml/mm6012a1.htm

        (tableau en bas)

        De plus, il manque la réponse a la question la plus pertinente pour se vacciner, qui est : « quel est le risque d’attraper la maladie si non vacciné ? »

        Pour le tétanos, la couverture vaccinale est de 71% (source INVS : http://invs.santepubliquefrance.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies-a-prevention-vaccinale/Couverture-vaccinale/Donnees/Diphterie-tetanos-poliomyelite-coqueluche )

        Cela fait 15 millions de non couvert par la vaccination. Il y a eu ~10 cas de tétanos par an.

        10 cas par an, dont la majorité a + de 70 ans, pour 15 millions de non couvert… Autant dire que le risque de l’attraper est infime si non vacciné.

        Pour comparer un peu la notion de risque, il y a 10-20 morts et 100-200 blessés par an a cause de la foudre. Pourtant, vous avez plus peur du tétanos que de la foudre, non ?

        En tout cas je ne vous imagine pas vous balader avec un paratonnerre en permanence, alors que vous avez plus de risque de mourir ou etre blessé par la foudre que d’attraper et mourir du tétanos si non vacciné.

        Pour la diphtérie :

        « « Grâce à une couverture vaccinale très élevée chez l’enfant, l’angine diphtérique a disparu en France. »

        Encore une fois une belle affirmation peremptoire. Car les adultes peuvent attraper eux aussi la diphtérie, il est ridicule de pointer la couverture vaccinale infantile (90-95% de 800k enfants) quand la couverture vaccinale adulte est de 34% (35millions d’adultes non couvert) et que l’incidence est nulle aussi pour eux.

        De plus j’ai expliqué que ce vaccin est une anatoxine qui n’a pas d’impact sur la bactérie, sur son port et sa diffusion. Donc les vaccinés ne protegent pas les non vaccinés, et pourtant pas de cas. Ce n’est donc pas le vaccin le facteur primordial.

        j’ai d’ailleurs donné l’évolution des courbes d’incidence des pays ou on vaccinait et ou on ne vaccinait pas, qui sont les memes peu importe la politique vaccinale.

        l’autre affirmation peremptoire : « La vaccination généralisée contre la diphtérie a permis une disparition des cas autochtones de C. diphtheriae dans les pays de l’Europe de l’Ouest »

        La encore j’ai expliqué pourquoi c’était faux (pas d’immunité de groupe, des millions de non couvert, incidence nulle, evolution de l’incidence de la maladie équivalente dans les pays ou on vaccinait et ceux ou non)

        Pour la polio :

        Je vous demande de réfléchir et de répondre a la question « quel est le risque de l’attraper si non vacciné ? »

        je résume

        1) dernier cas d’import 1995 en France
        2) 30 millions de non couvert
        3) il y a bien moins de foyer d’infection sur la planète en 2017 qu’a la fin du 20eme/début du 21eme
        4) incidence nulle
        5) le vaccin n’empêche pas la transmission (reception/diffusion) donc meme les vaccinés qui voyagent peuvent ramener des poliovirus, pourtant, voir le 1)
        6) il y a une surveillance virologique de l’environnement (detection rapide des poliovirus qui circuleraient, donc pas de risque d’épidémie)
        7) la maladie est a transmission oro fecale (maladie des mains salles), on est contaminé par les excrements (qu’on ingère), autant dire qu’en France avec le lavage des mains et les égouts, il ne peut y avoir d’épidémie.

        Si il n’y a pas eu de cas d’import depuis 1995, bien qu’il y avait bien plus de foyer infectieux a la fin du 20eme et début du 21eme, vous conviendrez qu’il y a bien moins de risque aujourd’hui qu’a cette période ?

        Un autre aspect important, le DTP est obligatoire depuis des decennies alors qu’il n’a pas d’impact d’immunité de groupe, c’est un vaccin « égoiste » alors que l’obligation reposait sur l’idée qu’il fallait se vacciner pour protéger les autres… un gros mensonge quoi.

  6. Bel exercice de désinformation !
    Félicitations …

    Où quand les vaccinalistes nous prennent pour des poires en se payant notre pomme !
    😀

    • Théo

      Bonjour. Sur quels éléments vous appuyez-vous pour pouvoir affirmer qu’il s’agit de désinformation ? Le but est au contraire d’apporter des informations fiables au lecteur, sources à l’appui afin qu’il puisse juger de lui-même de leur sérieux.

  7. alloquoi ?

    Encore un médecin qui se lève contre cette politique vaccinale absurde…

    Ça commence a faire beaucoup de médecins dans le monde !… (sans compter ceux qui sont en activité et qui ne peuvent rien dire de peur de la sanction (conseil de l’ordre, drivé par la HAS, qui suit les recommandations de la l’OMS, qui s’appuie sur le CDC, qui fait la pluie et le beau temps en ce qui concerne la politique vaccinale mondiale et qui suit les directives des……. LABOS ! et ça, ça ne s’invente pas ! c’est la réalité qui dépasse beaucoup de petites têtes…

    http://initiativecitoyenne.be/2015/08/dr-suzanne-humphries-la-politique-vaccinale-des-enfants-est-criminelle.html

  8. alloquoi?

    Je pense que cette vidéo est suffisamment explicite pour comprendre les enjeux…..

    https://www.facebook.com/lavraiedemocratie/videos/592053857585341/

    les provax ont une communication bien huilée directement issue des plus hautes sphères du gouvernement, afin de nous vendre ces saloperies comme un paquet de lessive, (un peu comme on nous a vendu le micron….) mais le peuple n’est plus dupe de ces petits arrangements entre magouilleurs de pharmacodollars….

  9. Lilas

    auriez-vous des sources de ces autres publications n’établissant aucun lien entre la SEP et le vaccin?

  10. Quelle autoritée avez-vous « science pop » et le discours prémaché de quelle autoritée recrâchez-vous pour précisez dans les commentaires n’être pas expert et n’avoir pas approfondis le sujet…
    Qui êtes vous pour vous choquer que certains médecins, (parce que d’autres aussi osent) défendre le bon sens au risque d’avoir la communauté scientifique autour des laboratoires et industries pharmaceutiques à dos!…
    Quel intérêt avez vous à démonter la notion d’autorité lorsqu’elle déroge à l’idéologie établie en un sophisme habile en tentant de démontrer que le bon sens, la vérité et la logique ont besoin de preuves scientifiques qui doivent donc être testées par des laboratoires scientifiques pour être validés en tant que bon sens, vérité et logique…
    Comment prouver la parfaite santé d’un enfant éduqué à se nourrir par des aliments naturels naturellement fondateurs d’un système immunitaire fort? Quel enfant a accès à une nourriture, un air et une eau non-pollués?
    Où finissent les pollutions industriels de ceux qui fabriquent ces vaccins?
    Ne retrouve t’on pas ces vaccins et autres ersatz de molécules toxiques dans l’eau du robinet?
    Quel enfants hors la loi s’avanceraient pour avouer n’avoir subis aucun vaccins et être tous en parfaite santé?
    Des parents aimants présents… cette autre caractéristique a-t-elle été étudiée, testée scientifiquement dans les laboratoires?
    Le pouvoir thérapeutique incomparable qu’est l’Amour d’une Mère ne serait toujours pas prouvé scientifiquement si l’enfant était malade gravement suite à une séparation longue durée, puisque qu’on ne peut pas prouver qu’il n’aurait pas été malade si il était resté avec elle…

    En plus de 20 ans de recherches et d’expérimentation sur la santé, j’ai trouvées des assertions indiscutables discutables prônant l’innocuité des vaccins et leur utilité sanitaire de type autorité pontificale qui avaient des vaccins à un prix exorbitant à vendre mais je n’ai jamais trouvées de preuves scientifiques en faveur de la vaccination…
    Que quelqu’un nous apporte l’indiscutable preuve que le vaccin n’est pas en cause dans l’autisme, les nouvelles maladies dégénératives, l’immunodéficience, des cancers, les allergies, l’hyperactivité, l’asthme, les dépressions, les fatigues chroniques… avant d’obliger bon gré mal gré les médecins et parents sensés protéger les enfants, à se rendre complices d’un scandale sanitaire sans nom et sans soucis de nos droits fondamentaux si durement gagnés!

    Les enfants pourraient-ils bénéficier du principe de précaution et être confiés à l’instinct maternel et au bon sens parental en attendant que nous soit apportée la preuve réelle de l’efficacité des vaccins et de son absence d’effets secondaires délétères?

    Chacun voit midi à sa porte mais qui voit midi au soleil?

    Une mère de 3 enfants
    Mèrede Nos enfants!

    • Théo

      Merci de votre commentaire.

      De l’autorité, nous n’en prétendons aucune, et on devrait prendre garde à prêter trop d’importance à cet élément, car des scientifiques ou médecins peuvent aussi dire des bêtises, comme Henri Joyeux qui était spécialiste de chirurgie digestive… La fiabilité de notre discours se trouve dans la logique de notre raisonnement et la solidité de nos sources.

      Vous devriez relire et l’article et nos commentaires. Nous disions seulement ne pas encore avoir approfondi la question du passage recommandé -> obligatoire de 8 vaccins prévu cet année.

      Malheureusement, je ne peux répondre à l’ensemble de vos remarques, qui sont toutes plus surprenantes les unes que les autres. Je réagirai à deux d’entre elles.

      Vous avez notamment affirmé ne jamais avoir rencontré de preuves scientifiques de la vaccination (!) : on se demande où est-ce que vous cherchez… ? Si vous voulez, je vous donne une tonne de publications allant dans le sens de l’efficacité des vaccins.

      Vous semblez aussi considérer que l’amour maternel possède un pouvoir thérapeutique qui pourrait rendre marginal celui des vaccins (sinon, pourquoi le mentionner ici ?). Ceci est complètement absurde : est-ce qu’avant la vaccination, les mères n’aimaient pas assez leurs enfants, ce qui était responsable de la mort de milliers d’enfants chaque année ? Si un enfant meurt aujourd’hui de la coqueluche (nous avons déjà rencontré de tristes exemples) est-ce par défaut d’amour de sa mère ?

      • alloquoi?

        Le Théo, il a rien compris et cet article ne fait que recracher ce que le gouvernechiant veut nous faire ingurgiter, de grès ou de force comme ses vaccins !…
        Il faut avoir de la m… Dans les yeux pour ne pas s’apercevoir que de plus en plus de médecins s’alarment contre les effets néfastes PROUVÉS de l’aluminium dans les vaccins ….

      • alloquoi ?

        et vous vous prenez pour qui VOUS , pour affirmer que Henri Joyeux raconte des bêtises ????

        Je vous cite « La fiabilité de notre discours se trouve dans la logique de notre raisonnement et la solidité de nos sources. » ahahah ! je n’ai jamais rien lu d’aussi drôle !
        seules VOS sources sont les meilleures, les plus logiques, ben tu m’étonnes on sait d’où elle viennent VOS sources !….

  11. André59

    Quand des enfants en bonne santé sont gravement malades après injection de vaccins le doute est suffisant pour appliquer un principe de précaution,. Par ailleurs vous admettez des effets secondaires des vaccins mais pas de graves conséquences, pas très logique les effets secondaires ne sont pas davantage prouvés.
    Que les cas graves ne soient pas nombreux, d’accord, mais il faut arrêter de faire peur avec les épidémies, on se croirait au moyen âge. Le DTP avait fait ses preuves était bien accepté, il n’y a aucune nécessité d’ajouter d’autres vaccins comme l’hepatite B transmise principalement par voie sexuelle. Si l’on veut faire une balance que l’on mette d’un côté les morts pour non vaccination et les accidents dont la cause provient de vaccins et que les labos ne reconnaîtront jamais.
    En outre il y a un argument qui vous échappe en tant que pur scientifique c’est la liberté.
    Je ne suis pas contre la vaccination, simplement laisser la liberté aux parents entre 3 ou 11 vaccins, cela m’apparaît du bon sens. Sinon on entre dans un système dictatorial qui ne dit pas son nom.

    • Théo

      « Quand des enfants en bonne santé sont gravement malades après injection de vaccins le doute est suffisant pour appliquer un principe de précaution,.  »
      >> Combien d’enfants cela concerne-t-il ? Est-ce qu’il y a une vraie corrélation statistique sur la population globale ? Est-ce que le lien est plausible d’un point de vue médical ? Voilà autant de questions auxquelles il faut répondre pour justifier ce que vous affirmez. Personnellement, je ne suis pas expert de la question, et je suspends mon jugement. Par ailleurs, il existe de graves effets indésirables, mais très rares, comme les chocs anaphylactiques, qui sont mentionnés dans cet article. Face à ces risques éventuellement fantasmés, on est absolument certains que la vaccination sauve des vies.

      « Que les cas graves ne soient pas nombreux, d’accord, mais il faut arrêter de faire peur avec les épidémies, on se croirait au moyen âge. »
      >> Cet argument est souvent rencontré mais n’est pas valide. Premièrement, c’est justement grâce aux vaccins que les épidémies ont largement disparues. C’est justement parce que les vaccins fonctionnent que rien ne se passe. À l’époque où les vaccins n’étaient pas disponibles, on comptait parfois des milliers de victimes chaque année en France en fonction des maladies. Deuxièmement, le recul de la couverture vaccinale a engendré de vraies épidémies en France récemment, cf le cas de la rougeole, avec dix décès à la clé.

      Vous mentionnez ensuite le cas de l’hépatite B, cela est traité dans l’article, merci d’y revenir.

      Comme je vous l’ai dit, concernant le changement entre obligatoire et recommandé, je ne me prononce pas car je n’ai pas assez d’éléments en main. Néanmoins j’ai cru comprendre que cette distinction était historique et qu’il n’était pas clair que les vaccins obligatoires étaient plus « importants » que les recommandés.

      Au sujet de la question de la liberté… bien sûr que je le prends en compte, mais cela n’est pas si simple. Il y a des limites à la liberté des parents, y compris sur le plan légal. Concernant la vaccination, outre le fait qu’on pourrait légitimement penser que des parents n’ont pas le droit d’exposer leurs enfants à des maladies facilement évitables, il ne faut pas oublier que ne pas se vacciner affecte également les autres (cf notre infographie ci-dessous à ce sujet), et donc il ne s’agit pas que d’un choix personnel.

      • alloquoi?

        P’TAIN la propagande provax, j’y crois pas ! Arrêtez de relayer les informations de la propagande de l’État !….
        Pour votre info, il y a bien un lien entre la sclérose en plaque et le vaccin hépatite B, cela a été reconnu et indemnisé, lisez la presse spécialisée et non les croyances de bien etre que vous fait ingurgiter Bigpharma !….

        • Théo

          Une décision de justice n’a rien à voir avec une démonstration scientifique. Dans le souci de protéger les consommateurs, la justice est souvent assez laxiste. Les données scientifiques elles, sont assez catégoriques. Mais si vous partez du principe que tout cela constitue la propagande d’acteurs économiques, alors il sera malheureusement inutile de discuter davantage.

  12. André59

    @ THEO

    Le fait que des enfants en bonne santé deviennent gravement malades après les vaccins pose problème. Il y a au moins un doute sérieux sur la relation de causalité. Vous pourrez toujours dire qu’il n’y a pas de preuve scientifique au lien, mais vous également ne pouyvez prouver l’absence de lien.
    Donc quand il y a doute, on parle de principe de précaution.
    Et jusque maintenant il y avait 3 vaccins obligatoires acceptés par la population. On passe à 11 sous la pression des lobbys pharmaceutiques, il ne faut pas le nier!
    Alors comme on nous parle toujours de liberté qu’au moins on laisse le choix aux personnes de recourir ou non à ces 11 vaccins et qu’on leur permettent de recourir au DTP plus fabriqué.
    Cela n’est pas compliqué!

    • Théo

      Vous dites : « mais vous également ne pouvez prouver l’absence de lien ».

      Ce n’est pas comme cela qu’on fonctionne, car il est fondamentalement impossible de prouver l’absence de quelque chose, car cela requerrait des tailles d’échantillons infinies dans les études menées. Le raisonnement à avoir est plutôt celui-ci : jusqu’à présent, on n’a trouvé aucune preuve de ce lien donc on ne peut pas affirmer qu’il existe. On peut soupçonner, et mener des analyses. En l’occurrence, les médecins peuvent au moins estimer si oui ou non le lien est plausible. Pour rappel, les effets secondaires des vaccins sont bien connus.

      Concernant les considérations sur la politique vaccinale, je n’ai personnellement pas creusé la question, mais je comprends que ça puisse susciter la méfiance. Je dirais juste que si certains vaccins deviennent obligatoires, c’est peut-être aussi en réaction à la baisse de la couverture vaccinale justement liée à la méfiance démesurée des Français envers la vaccination (cf. comparaison avec pays où l’obligation est inutile car les gens se vaccinent davantage par eux-mêmes). Personnellement je n’ai pas de problème à me faire vacciner contre ces 11 pathologies.

      Vous parlez de pressions des lobbys pharmaceutiques, cela n’est pas impossible, mais il ne suffit pas de le dire pour que ça soit vrai. Avez-vous des éléments de preuve ? Quand bien même c’était vrai, en quoi cela remet-il en question la pertinence de cette mesure ?

  13. Pr. Tristoune

    Jamais lu autant de bétises en si peu de lignes ! enfin en même temps, science pop c’est la promo pour la chimie !

    mon expérience personnelle (parmi tant d’autres) :

    Mon fils est né tout a fait viable et en forme, quelques jours après avoir été vacciné, : fièvres, douleurs, problèmes gastriques, pendant plusieurs mois, nous avons constaté une régression cognitive très importante, et depuis il est handicapé à 80%, bien entendu les vaccins et surtout leur adjuvants n’y sont pour rien….

    Depuis maintenant 14 ans nous ne cessons de rencontrer des parents qui on été dans une situation identique; curieusement aucune étude sérieuse de cause a effet n’a été faite sur le sujet….

    Je vous souhaite de ne jamais faire partie de ce que les labos vous présentent comme « la balance bénéfice risque »…

    Pour en revenir au professeur Joyeux, a aucun moment il n’a dit qu’il était contre les vaccins (révisez vos sources) il est contre les adjuvants nocifs composés de métaux lourds (ou trace) et qui pour des raisons de coût ont remplacés d’autres produits plus neutres…

    L’ordre des médecins est a la botte des labos, et personne ne doute de cette affirmation.

    Dès la première lecture, on perçoit que l’auteur est lui aussi à la solde du lobby pharmaceutique !

    A se demander si ce blog n’a pas comme sponsor sanofy, bayer et consorts……

    il serrait bon que les articles de ce blog au titre a la limite de l’usurpation d’identité soient rédigés par des personnes sérieuses, objectives et instruites…..

    • Théo

      Bonjour et merci de votre commentaire. Je suis co-auteur de cet article.

      Tout d’abord sachez que je suis désolé de la situation de santé de votre enfant et il est compréhensible que vous ayez un rapport difficile avec ces questions.

      Cependant, on pourra déplorer l’aspect agressif et accusateur de votre propos. Vous affirmez sans aucune raison que nous sommes à la botte des lobbys pharmaceutiques. C’est tout bonnement faux et vous pourrez en savoir plus sur nous sur la page « À propos ». Mais surtout, penser que votre interlocuteur est forcément corrompu uniquement du fait qu’il n’est pas d’accord avec vous n’est pas du tout une attitude raisonnable.

      Venons-en au vif du sujet : bien entendu, on ne peut pas affirmer que la vaccination n’est pour rien dans la situation que vous vivez. Par contre, il faut se rappeler que corrélation ne vaut pas causalité, et ce n’est pas parce que la dégradation de santé de votre enfant a suivi sa vaccination qu’il y a un lien entre les deux. De plus, si vous avez l’impression que votre cas n’est pas isolé, il faut rappeler qu’il ne s’agit que d’un ensemble d’anecdotes, et pas de données scientifiques. En effet, on rencontre des groupes de personnes religieuses qui ont un discours semblable au vôtre quand ils parlent de l’efficacité de la prière : « j’ai été guéri en priant, comme de nombreuses personnes autour de moi, donc la prière fonctionne ». Notre expérience personnelle est hautement subjective et trompeuse, c’est pour cette raison que nous avons besoin de faire des études scientifiques.

      Pour information, l’usage de l’expression « balance bénéfice-risque » n’est pas l’apanage des labos mais est un terme utilisé dans la littérature médicale depuis bien longtemps et correspond à un concept tout à fait pertinent.

      Nous n’avons pas affirmé qu’Henri Joyeux était anti-vaccin (peut-être est-ce à vous de relire l’article). Néanmoins, ce que nous affirmons, c’est qu’en prétendant dénoncer uniquement la présence d’adjuvants, Henri Joyeux fait une critique globale de la vaccination, y compris sur des aspects qui n’ont rien à voir avec les adjuvants (encore une fois, relisez l’article, ou bien sa pétition) qui alimente fortement les craintes derrière le mouvement anti-vaccination.

      • BEGI

        Pr. Tristoune merci pour votre témoignage. C’est dommage toutefois que vous ayez insinué que Sciencce pop est au service des Labos…c’était inutile pour appuyer votre propos et manquait de justesse.

        Par contre Théo dire qu’une mort d’enfant ne fait parti « que d’un ensemble d’anecdotes » est un propos d’une dénigration indignante face à la douleur des nombreuses familles qui vivent un enfer suite à une vaccinnation mal tournée. « Donnée scientifique » n’a aucun poids face à la réalité bien plus vraie (que « donnée scientifique ») vécue par les familles qui endurent la mort ou l’handicap provoqué par ce qui devait protéger l’enfant.

        Et relisez-vous : quand vous dites « Nous n’avons pas affirmé qu’Henri Joyeux était anti-vaccin (peut-être est-ce à vous de relire l’article).  » vous avez bien écrit comme co-auteur « En conclusion, si on considère que les arguments de la pétition du Pr Joyeux sont le fer de lance de l’argumentaire contre les vaccins, » …
        Soyons clair Pr Joyeux n’a jamais été contre les vaccins mais a pétitionné pour le retour du vaccin DTPolio simple sans aluminium pour nourrissons.
        Le résultat c’est que le Conseil d Etat a reconnu la pétition valide et avait enjoint au ministre chargé de la santé de prendre des mesures pour rendre disponibles les vaccins correspondant aux seules obligations de vaccination. ( soit les 3 vaccins obligatoires DTP ) Au lieu de s’y conformer la ministre veut rendre obligatoire 11 vaccins… Comprenez-vous que cela exacerbe la méfiance des gens…?

        J’admire le courage du Pr. Joyeux et des familles qui se battent pour être entendues. Tenez-bon.

        • Merci de votre commentaire.

          Je ne souhaite évidemment pas sous-estimer les difficultés que rencontrent les gens. J’emploie le mot anecdote sans sa connotation de fait « marginal » ou sans importance, mais dans le sens où il s’agit d’une histoire que l’on raconte, et rien de plus. Vous partez du principe que le lien entre ces incidents et une « vaccination mal tournée » est une réalité, ce qui n’est pas prouvé. Pour cela il faudra une enquête de nature scientifique. Comme dit dans mon premier commentaire, vous pourrez trouver une multitude de personnes vous indiquant qu’après avoir prié, elles ont été guéries. Or la concomitance de ces deux événements ne prouve pas le lien de causalité. Ici, c’est la même chose : après le vaccin, la santé de mon enfant s’est dégradée. Est-ce assez pour montrer le lien de causalité ? Et quand bien même il y aurait un lien, s’agit-il d’un mauvais jugement du médecin (pathologie autre en cours, par exemple), ou du vaccin ? Si c’est le vaccin, quel rapport avec l’aluminium ? Pour rappel, les soupçons des militants sur l’aluminium ne concernent absolument pas des réactions immédiates graves mais des effets chroniques (fatigues etc).

          Le passage de l’article que vous avez cité ne dit nullement qu’Henri Joyeux est anti-vaccin, mais que ses arguments alimentent ceux qui sont anti-vaccins. De plus, si vous lisez sa pétition, il y a des considérations qui n’ont rien à voir avec l’aluminium et qui suscitent de la méfiance envers l’acte vaccinal en général.

          Concernant la décision du Conseil d’État, elle est tout à fait compréhensible et ne me pose pas du tout problème : si la loi dit qu’il n’y a que 3 vaccins obligatoires et qu’ils ne sont pas disponibles seuls, alors on peut légitimement demander à ce que cela change. Ceci dit, cette décision ne vient pas du tout soutenir l’idée qu’il y a un problème avec l’hexavalent. Bien sûr, je comprends que le fait de rendre 11 vaccins obligatoires pourra paraître scandaleux pour certains, mais peut-être s’agit-il d’une mesure visant à augmenter la couverture vaccinale, en baisse en France à cause de rumeurs infondées sur les risques de la vaccination (et nous sommes les champions du monde sur ce point).

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