Le récent décret du président Trump n’a fait que confirmer les craintes des scientifiques et de la société civile sur sa politique climatique. Son investiture avait d’ailleurs suscité de vives réactions, qui ont notamment pris corps à travers l’organisation d’une Marche pour la science, prévue le 22 avril un peu partout dans le monde, y compris en France.
Les Français sont souvent prompts à pointer du doigt les Américains au sujet de leur relation tumultueuse avec la science, en particulier en ce qui concerne le changement climatique et l’évolution des espèces. Et pour cause, ils sont à peine plus d’une moitié à attribuer le changement climatique aux activités humaines et seulement un tiers à considérer que les êtres vivants ont évolué par sélection naturelle.
D’où viennent de tels décalages entre la perception du public et l’opinion de la communauté scientifique ? On pourra invoquer entre autres l’attachement des Américains au libéralisme économique pour le rejet des sciences du climat, ou à certaines croyances religieuses concernant la théorie de l’évolution. Cependant, l’influence des convictions personnelles dans l’acceptation de la science est toujours plus facile à identifier chez les autres. Car si nous faisons mieux que les Américains dans notre manière d’appréhender climat et évolution, sur d’autres questions au carrefour entre science et société, nous sommes bel et bien les derniers de la classe.
Déni de science au pays de Descartes
En France aussi, des croyances en nette contradiction avec les connaissances scientifiques sont très répandues. Une enquête récente sur la perception de la vaccination dans 67 pays indique que c’est en France que la méfiance est la plus élevée, et de loin. Étant donné l’absence de fondement scientifique derrière les craintes souvent évoquées, constater un niveau de confiance si faible est frappant. On pourra également citer la popularité de l’homéopathie dans l’Hexagone en dépit de ses échecs cuisants et systématiques lors des essais cliniques, ou encore l’influence toujours vivace de la psychanalyse malgré les incertitudes sur son statut épistémologique et son efficacité thérapeutique. Ceci dit, la bête noire des Français reste la question de l’innocuité des OGM dans l’alimentation.
Dans ce cas extrême, un véritable consensus populaire s’est formé, en opposition manifeste avec le consensus scientifique selon lequel les OGM commercialisés ne semblent pas poser de risque spécifique pour la santé humaine et animale. Ce consensus international, appuyé par une grande quantité de publications scientifiques, est illustré par les déclarations de nombreuses sociétés savantes, institutions publiques et personnalités scientifiques.
Chez nous aussi, des préjugés favorisent l’acceptation ou le rejet de la science. Notre jugement est notamment biaisé par une méfiance plus ou moins justifiée à l’égard des grands industriels. Naturellement, la réalité du changement climatique fait bon ménage avec ces préjugés. À l’inverse, pour préserver nos convictions face au consensus scientifique sur les OGM – dont beaucoup ignorent l’existence – on ira jusqu’à s’approcher d’une forme de pensée conspirationniste en voyant ce consensus comme une fabrication du lobby des semenciers OGM. À ce stade, on pourra rappeler que le lobby largement plus puissant des combustibles fossiles est lui manifestement incapable d’affecter le consensus sur le climat, sans même parler de l’inverser.
Tendances naturelles de l’humain
En France comme aux États-Unis, de vives controverses sociétales persistent donc sur des questions ne faisant pourtant plus débat au sein de la communauté scientifique. On pourra s’en étonner, étant donnée la facilité avec laquelle on accède de nos jours à l’information scientifique, ne serait-ce que par les médias traditionnels. Hélas, ces derniers échouent souvent à rendre compte de la nuance propre au discours scientifique, en exagérant ou détournant les conclusions d’études isolées, quand ils ne contribuent pas tout simplement à propager des idées fausses. Sur les réseaux sociaux, devenus une source majeure d’information, le succès d’un contenu ne dépend que de son attrait, ce qui ne dit rien de sa qualité. Dans ce déluge d’informations, on aura naturellement tendance à accepter et retenir ce qui flatte nos a priori, et à rejeter ou oublier ce qui les dérange. Mécaniquement, on constate une ségrégation des utilisateurs en groupes de personnes partageant les mêmes idées et qui ne sont exposés qu’à des contenus qui les confortent.
Au-delà des questions scientifiques, chacun peut en somme se fabriquer une « réalité » sur-mesure. C’est bien ce que décrit la fameuse notion de post-vérité, dont les mécanismes reposent sur des travers humains qui n’ont rien de nouveau, mais dont l’effet trouve aujourd’hui une ampleur sans précédent du fait de la révolution du marché des idées portée par Internet.
Remettre la science au cœur des débats
Le souci, c’est que dans la mesure où la réalité scientifique n’a évidemment rien à faire de nos convictions personnelles, il y a un vrai coût à considérer la science comme un buffet où l’on pourrait choisir uniquement ce qui nous intéresse. Le recul de la couverture vaccinale expose la population à la réapparition de maladies comme la rougeole, avec décès évitables à la clé. De même, l’interdiction inconditionnelle des OGM décourage la recherche et ferme la porte à toutes les applications potentielles de la technologie, même si c’est pour améliorer la qualité nutritive des aliments, les rendre moins toxiques, réduire l’usage d’insecticides ou d’engrais, mieux protéger les récoltes des aléas climatiques, etc.
Qu’ils soient de nature environnementale, sanitaire ou socio-économique, les problèmes auxquels l’humanité doit faire face sont trop graves et urgents pour perdre du temps et des ressources avec des mesures contre-productives. La science est le seul outil permettant d’identifier ces problèmes, leurs causes et les solutions potentielles. Dans une démocratie, il est donc essentiel que la meilleure information scientifique disponible constitue le point de départ du débat public et soit partagée par tous les citoyens : on peut débattre de la façon de lutter (ou non) contre le changement climatique, mais on n’a pas à débattre de son existence.
La chose est bien comprise au niveau du parlement, et malgré la complexité de la tâche, des pistes d’amélioration peuvent être envisagées. Par l’enseignement de la méthode scientifique, de l’esprit critique et de l’usage des médias, l’école constitue naturellement un premier levier d’action. L’implication du monde académique dans la discussion citoyenne, un des objectifs de The Conversation France, apparaît profitable, et l’initiative de Marche pour la science a le mérite de provoquer une discussion nécessaire sur l’épineuse question des modalités de cette implication. Par ailleurs, une amélioration du traitement médiatique de l’information scientifique est également cruciale. Sur la toile, Google et Facebook commencent à prendre des mesures pour lutter contre la désinformation, et on recense une multitude de ressources francophones, des podcasts, chaînes YouTube et blogs (dont le mien) visant à promouvoir l’esprit critique.
À la veille de l’élection présidentielle, on remarquera avec intérêt que les candidats ont été invités à se prononcer sur les questions de société à dimension scientifique, trop peu présentes dans les débats. Étant donnés les enjeux, il reste à espérer que la France soit à la hauteur de l’héritage de l’esprit des Lumières auquel elle est tant attachée.
La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.
simple-touriste
Ce post est un torche-cul.
Personne ne nie le changement climatique, sauf les alarmistes qui nient l’optimum médiéval (d’après une climatologue française, cela ne concernait QUE la France) ou le petit age glaciaire.
Il n’existe pas l’ombre d’une preuve de l’utilité de la plupart des vaccins.
camarje
J’adore les arguments utilisés dans les articles de sience pop.
Peu t on dire que c’est orienté?
Que penser de cette science présentée?
jd
Bonjour,
Le sondage que vous présentez (Pew Research Center 2015, [1]) à été effectué uniquement auprès des membres américains de l’AAAS.
Or cette association avait auparavant pris fortement position en faveur des OGM (e.g. [2]).
Imagine t’on que des scientifiques opposés aux utilisation alimentaire actuelles des OGM adhère à une association qui défend leur utilisation ?
Imagine G.-E. Séralini adhérer à l’AFIS (association française souvent considéré comme un ‘lobby’ des OGM)?
Ceci étant pris en considération, il est clair que l’on ne peut pas utiliser ce sondage pour extrapoler à l’ensemble de la communauté scientifique.
Un minimum de rigueur scientifique devrait vous contraindre à modifier ou à retirer cette figure de votre article.
Bien cordialement,
J.
[1] http://www.pewinternet.org/2015/07/23/an-elaboration-of-aaas-scientists-views/
[2] https://www.aaas.org/sites/default/files/AAAS_GM_statement.pdf
jd
Pour les OGM, il semblerais qu’un sondage indiquait en 2007 que 43% des chercheur du CNRS jugeaient acceptable la destruction de champs expérimentaux d’OGM.
Leonard
Le diagramme laisse à penser que si une majorité de scientifiques pense une chose, alors cette chose est vraie. Si on avait raisonné comme ça au moyen âge, ça aurait donné de drôles de résultats…
« les problèmes auxquels l’humanité doit faire face sont trop graves et urgents pour perdre du temps et des ressources avec des mesures contre-productives. »
C’est avec ça que vous justifiez qu’on joue aux apprentis sorciers avec la génétique? On déglingue suffisamment la nature en la polluant, on va pas se mettre à créer des plantes déglinguées!
Théo
Bonjour et merci de votre commentaire.
Ce que vous oubliez de considérer, c’est que la science moderne ne s’est réellement développée qu’au 17e siècle avec la formalisation de la méthode scientifique telle qu’on la considère aujourd’hui. Ainsi, ce que pensaient les « hommes de science » du Moyen-Âge (le mot scientifique n’existant pas à l’époque) avait bien moins de chance d’être « correct » que l’opinion de la communauté scientifique internationale d’aujourd’hui. La science est, de très loin, le meilleur outil que nous avons pour essayer de comprendre le monde. Si vous n’accordez pas d’importance au discours des scientifiques, qui allez-vous écouter ? Comme disait Bertrand Russell « La science n’a jamais tout à fait raison, mais elle a rarement tout à fait tort, et, en général, elle a plus de chance d’avoir raison que les théories non scientifiques. Il est donc rationnel de l’accepter à titre d’hypothèse. »
Concernant votre remarque sur la génétique, vous considérez d’office qu’une modification génétique ne peut que « déglinguer » (c’est-à-dire que vous présupposez d’entrée de jeu ce que vous voulez démontrer). Je donnerai un seul exemple montrant que la modification génétique a déjà eu manifestement des effets positifs pour montrer que votre propos est simpliste : la papaye d’Hawaï a été sauvée par l’introduction d’une variété OGM résistante au virus PRSV qui décimait les cultures et menaçait tout l’archipel.
slv92
quand on sait que les « scientifiques » dont vous parlez ne sont pas indépendants… vous non plus, je suppose…
Théo
Merci de votre commentaire.
D’abord, d’où tenez-vous que les chercheurs du monde entier ne sont pas indépendants, et ce au point de fabriquer un faux consensus (cela ne s’est jamais vu dans l’histoire, ni pour le climat, ni pour le tabac) ? Et puis du coup, comment faites-vous pour savoir quand vous pouvez croire les scientifiques ou non ?
Concernant Science Pop, nous n’avons évidemment aucun conflit d’intérêt (nous sommes tous étudiants). Pour plus d’informations, vous pouvez consulter la page « À propos »…
abiflizera
Les Français ont toujours été difficile sur les évolutions. Je peux cependant comprendre les réticences quant aux OGM et compagnie… Bon article en tout cas, en espérant qu’ils acceptent plus facilement !
Laurent Risser
Vous avez les sources des diagrammes circulaires que vous publiez?
Théo
Oui, bien sûr. Elles sont indiquées sur l’image, mais voici les liens directs :
http://www.pewinternet.org/2015/07/23/an-elaboration-of-aaas-scientists-views/
http://www.ifop.com/media/poll/1989-1-study_file.pdf
NB : la question est légèrement différente entre les deux sondages, et on pourra concéder que le sondage IFOP commence à se faire vieux. Ceci dit, il s’agit des meilleures données dont nous disposons, et le but est uniquement d’indiquer qu’il y a un grand décalage entre l’opinion des Français et celle des scientifiques (du monde entier). Étant donné que la question des OGM fait consensus chez les candidats à la présidentielle, il y a de quoi imaginer que les choses n’ont pas beaucoup évolué depuis 5 ans.
FuYo
@Nours77 : » j ai eu la varicelle, les oreillons et quelque autre maladie enfantine, je ne m en porte pas plus mal… » Voilà un argument digne d’un grand scientifique, je vous en félicite ! Outre votre orthographe désastreuse, j’apprécie également la réflexion « pourquoi faire le naturel remplie déjà bien sont office ». Si on laissait faire la nature, on n’aurait ni chirurgie, ni lunettes, ni prothèses d’aucune sorte, ni antibiotiques, ni aucune technologie, un nombre incalculable de femmes et de bébés mourraient en période périnatale, et notre espérance de vie serait restée à 35 ans, vive le naturel !!! Cela donne une idée de la puissance de votre raisonnement…
nours77
ogm… Vous semblez peu informé… Les pesticides sont a l intérieur de la plante, et se retrouve dans votre organisme quand vous le mangez, sans risque c est vite dit… « plus rentable » vous avez tout dit la, hélas.
https://reporterre.net/Une-nouvelle-etude-du-professeur-Seralini-demontre-la-toxicite-d-un-OGM-sur-des
Vaccin… Tient …. « Il y a des maladies qui te tuerais sans que tu sache te défendre comme le tétanos, si tu n’es pas vacciné, tu te met en danger. »
Quelqu un qui a eu le vrai Tétanos n a pas d anticorps pour la prochaine fois… Le vaccin anti tétanique est donc un peu inutile.. mauvais exemple, vous semblez peu informé sur ce sujet également… Les métaux lourd (plomb, zinc, titane, cadmium… exemple, http://www.europe1.fr/sante/des-metaux-lourds-contenus-dans-le-vaccin-contre-la-meningite-2712937
Et je ne parlerais pas de ceux pour la grippe qui sont une vrai honte pour la médecine. La diphtérie, la poliomyélite, la coqueluche, le certaine hépatite ok, le reste est superflus…
Je ne suis pas trop au courant des mouvances énergétiques Allemande et parlais dans un point de vue plus générale… Personnellement je me demande ce qu il attendent pour passer a l hydrogène, une energie propre et aussi puissante que le fossile…
Le glyphosate, c était un exemple de contre vérité sortie d article scientifique officiel, je n est aucune idée du mouvement dont vous parlez et cela ne m intéresse pas trop, les gens fond ce qui leurs semble juste… Je parlais du rapport du cicr qui est une branche de l oms… mais passons.
sherardia
On est exactement au coeur du problème: l’auteur de l’article cite des sources scientifiques, validées par une communauté de chercheurs (les pairs), mais le premier commentaire amalgame deux concepts différents (pesticides et OGM) avec une source populaire (reporterre), se basant sur des travaux (de M. Seralini) dont la validité a été contestée par la communauté de chercheurs.
C’est l’idée de ce post, le « bon sens populaire » est certainement plus juste que plusieurs centaines de scientifiques spécialistes du domaine… [sarcasme]
Finrod144
Merci Sherardia… Ca fait du bien de le lire de temps en temps !
Presque tous les travers décrits par l’article se retrouvent ds le premier comm’ !
nours77
Amalgame… si vous le dite… mais vous ignorer donc ce qu est un ogm… Triste dans un article qui se prétend soucieux de vérité scientifique. Vous ignorer donc ce que sont les toxines bt des ogm par exemple… Cela en dit long (sarcastique également).
De plus j ai prit le première exemple, mais si vous insistez je peut donner d autre source…
le Dr Eva Sirinathsinghji 05/09/2011 Une méta-analyse effectuée à partir de 19 études scientifiques confirme une toxicité rénale et hépatique chez des rats et des souris nourris avec du soja et du maïs transgéniques ; ces dernières espèces représentent plus de 80 pour cent de tous les aliments issus d’OGM et qui sont disponibles dans le commerce.
André Nault et Michel E. Bégin 10/07/2011 présente les principaux résultats de recherches démontrant les effets nocifs des OGM agroalimentaires dans les champs agricoles. Les résultats des recherches montrent que l’utilisation à grande échelle de ces OGM conduit vers une crise écologique et sanitaire qui nous affectera tous.
Dr Mae-Wan Ho 08/07/2015 Le promoteur CaMV-35S, présent dans la nourriture animale contenant un OGM, qui a rendu des rats malades, a été transféré vers les cellules sanguines, les cellules hépatiques et celles du cerveau chez ces rats »
L idée qu un produit chimique produit par une plante, sans aucun test réelle sur l homme est non toxique est juste irréaliste, il faut aussi se méfier des études sponsorisées par l industrie agro alimentaire pour ces fameux ogm afin de faciliter leurs diffusion alors que je le répète, aucun test sérieux sur l homme n a, a ce jour été produit… test animal seulement.
Comme je l est dit dans mon premier post (celui qui est en haut est la réponse a celui d en bas, je n avais pas vu le lien répondre), « Même si c est estampiller scientifique cela ne doit surtout pas endormir l esprit critique, il y a tellement d étude contradictoire que s en est un peu ridicule… »
Théo
Bonjour et merci de vos commentaires.
Pouvez-vous fournir les sources (c’est-à-dire les liens des études) : ce n’est pas à vos interlocuteurs de trouver d’où vous avez copié/collé votre texte.
Pour information, rappelons que l’insecticide Bt est loin d’être réservé aux OGM : sa pulvérisation est autorisée en bio sous prétexte que cet insecticide est naturel. Donc si vous pensez que l’insecticide Bt est dangereux, pourquoi vous concentrer sur les OGM et ne pas critiquer l’agriculture biologique aussi ?
nours77
Non, tenté google scholar avec le nom et date des scientifique cité, ce ne devrait pas poser de problème pour retrouver les études, lisez en quelque unes, informez vous… C est fait en ce qui me concerne et je n est pas l intention de me lancer dans une plaidoirie stérile…
Oui, je suis au courant, mais je parlais des plantes génétiquement modifiées qui produisent la toxine insecticide Bt… et répondais a Mme sherardia, et a T..D.
En ce qui me concerne, fin.
Seppi
« …tenté google scholar avec le nom et date des scientifique cité… » ? Normal… C’est la littérature de caniveau.
Dr Eva Sirinathsinghji et Dr Mae-Wan Ho (j’ai la plus grande admiration pour ces gens qui se sentent tout nus sans leur titre de « Dr »), c’est l’Institute of Science in Society, http://www.i-sis.org.uk/, qui doit être à la science ce que l’astrologie est à l’astronomie.
Nault et Bégin, c’est ici :
https://www.researchgate.net/publication/265754690_PREUVES_RELATIVES_AUX_EFFETS_NOCIFS_DES_OGM_AGROALIMENTAIRES
Nault est un illustre inconnu. Bégin, c’est le tout ronflant Institut de Bionomie (IDB)… Inc., une petite entreprise vraisemblablement unipersonnelle :
http://www.quebecentreprises.com/institut-de-bionomie-idb-inc-kv9u/
Je vous livre le résumé d’un truc à mourir de rire :
« Ce document* présente les principaux résultats de recherches démontrant les effets nocifs des OGM agroalimentaires dans les champs agricoles. Les résultats des recherches montrent que l’utilisation à grande échelle de ces OGM conduit vers une crise écologique et sanitaire qui nous affectera tous. Ses conséquences sont globales et potentiellement irrévocables. Dans ce contexte, il nous incombe de bien savoir les bases des décisions que nos gouvernements et les corporations multinationales impliquées prennent pour nous. Après 15 ans d’expérience sur le terrain, l’évidence est suffisamment forte pour supporter la conclusion que le rapport bénéfices/risques des OGM agroalimentaires est défavorable et qu’une réévaluation des directives sur leur utilisation et leur consommation est urgente et ne peut être reportée. Les évidences qui continuent de s’accumuler plaident en faveur d’un retrait des cultures OGM pour les remplacer par des alternatives plus productives et sans danger pour la santé des animaux et des humains. »
Mais le document vaut peut-être par sa liste bibliographique : un formidable catalogue de « science ». I-sis, 18 occurrences ; Ho MW, 18 occurrences (essentiellement I-sis) ; Séralini, 10 occurrences…
nours77
Quand on impose quelque chose c est mal accepter, quand cela vient d un choix et d une évolution par l exemple, c est mieux accepter… Rien de bien étrange ici. Les ogm les insecticides sont plus rentables a la production mais plus dangereux a la consommation et puis pourquoi faire le naturel remplie déjà bien sont office, l intérêt des uns n es pas forcement mieux…, la vaccination avec des métaux lourd et tous les morts qui en découle, j ai eu la varicelle, les oreillons et quelque autre maladie enfantine, je ne m en porte pas plus mal… La stérilisation outrancière pose des problèmes, les bactéries sont loin d être toutes nuisible… Les maladies donne des défenses utiles pour le reste de sa vie… Le réchauffement climatique… si ce n était pas une blague servant a un impôts sur le co2 imposé par l industrie nucléaire se serait bien plus crédible… Les études scientifiques… j en ai vu qui disait que le glyphosate était bon pour la santé… Même si c est estampiller scientifique cela ne doit surtout pas endormir l esprit critique, il y a tellement d étude contradictoire que s en est un peu ridicule…
T..D.
Commencons par les OGM. Il semble que la peur des OGM a été évidente pour tout les médias et les hommes politiques, pourtant ça été imposé aux spectateurs, qui y croient fermement.
-donc ce qui est imposer peut très bien être assimilé.
Les OGM sont des plantes dont ont a amélioré les capacités par l’ajout, la suppression ou le remplacement de certaines parties de sont ADN. Il peut dans de rares cas produire certaines protéines dangereuses (mais dans quelles proportion ? ) mais ces plantes OGM à risques ne sont pas commercialisée car rapidement identifiées
-les OGM sont aussi sûr que n’importe quelle plante mais sont surtout plus rentable, plus nourrissantes.
Pour la vaccination, certaines personnes peuvent effectivement présenter des réactions à certains vaccins. Ce ne sont pas des métaux lourd dedans. Certains utilisent des atomes d’aluminium qui ont pour but d’améliorer la défense de notre propre organisme, d’autre vaccins n’utilisent pas ce procédé puisqu’il est incompatible avec les antigènes innoculés.
Par ailleurs, la vaccination obligatoire permet d’éviter aux personnes qui ne peuvent pas se faire vacciner (allergies, enceintes, malades…) de ne pas attraper les maladies des autre. Il faut pour cela qu’une grande partie de la population soit immunisée.
-les vaccins ne sont pas un danger et permet de sauver des vies au long terme.
Les anticorps qui nous servent à nous défendre ont effectivement besoin d’être mis face à une maladie pour pouvoir mieux réagir la prochaine fois. Et c’est comme ça que fonctionne le vaccin : en présentant à notre corp une toute petite quantité d' »ennemis » contre lequel il saura mieux se défendre si on est mis face à la future maladie. Il y a des maladies qui te tuerais sans que tu sache te défendre comme le tétanos, si tu n’es pas vacciné, tu te met en danger. La varicelle n’est pas mortelle vous pouvez en être malade et vous en sortir. À cette occasion, votre corp a produit des anticorps anti-varicelle.
-la vaccination protége contre les maladies qui « one-shot »
Le CO2 et le réchauffement climatique… Je vais prendre le cas de l’Allemagne. Ils veulent être plus écologiques. Et simultanément, ils sortent du nucléaire !
Je ne maîtrise pas du tout le sujet du glyphosate mais de ce que j’en sait : une étude de Génération Future (mouvement activiste) a mis en évidence la présence de glyphosate dans les urines de personnalités. Ils en concluent la dangerosité… Sauf que au contraire ! Si le corps l’élimine, au lieu de le faire circuler dans le sang, c’est une bonne nouvelle !
-le mouvement anti-glyphosate est mené par une belle paire d’imbéciles
Il faut garder en tête que le concessus n’est pas assez palpitant pour faire la une des journaux…